Alger infiltre ses barbouzes au Canada

Publié le par M.S.

 

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Une méthode vieille comme la guerre froide mais encore efficace. Celle d’infiltrer des barbouzes dans un  pays occidental sous couverture de fugueurs qui demandent par la suite le statut de réfugié politique. Une requête qui a souvent une suite favorable quand le pays émetteur est réputé être un havre de liberté comme l’Algérie. Ce qui s’est passé  il y a  une quinzaine de jours relève du cas d’école. Pas moins de 16 membres du Ballet national algérien (BNA) qui relève du ministère de la culture ont décidé de ne pas retourner en Algérie sitôt la terre canadienne foulée. Envoyés officiellement par le gouvernement d’Algérie pour divertir les Algériens du Canada à l’occasion des fêtes (la célébration du 56e Anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954), le groupe se découvre brusquement une vocation politique. Après des tractations  avec, Mourad Medelci,  le ministre des Affaires étrangères, finalement le groupe des 16 «déserteurs » comme les appellent la presse algérienne proche de la sécurité militaire s’est défait doucement pour se réduire à danseurs (4 garçons et 2 filles) qui ont refusé de rentrer.

 

La région de Montréal où le BNA s’est produit compte entre 60.000 et 70.000 Canadiens d’origine algérienne, selon des estimations officielles. Parmi cette communauté beaucoup de Kabyles qui réclament l’indépendance de leur région et dont certains individus feraient partie du « gouvernement kabyle provisoire ». Egalement ciblés par la barbouzerie algérienne plusieurs ingénieurs et hauts fonctionnaires d’Etat qui ont fui leur pays pour s’installer au Canada.   

 

Ce sont ces milieux que la sécurité militaire algérienne qui depuis les insurrections itératives en Kabylie et les scandales financiers qui éclaboussent l’Algérie  ne sait plus quel pied danser, cherche à infiltrer.

Publié dans Confidentiel

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