Covid-19-Maroc : Pourquoi le compteur des décès et des contaminés s’est soudainement emballé
Depuis que les autorités sanitaires et sécuritaires marocaines ont enclenché le 25 juin dernier la deuxième phase de déconfinement , le compteur des morts et des cas positifs au Covid-19 s’est emballé, et ce d’une façon inattendue si bien que durant le seul mois de juillet le pays a enregistré autant de morts que depuis le 2 mars, date de la première détection de la maladie à Casablanca, véhiculée par un Marocain vivant en Italie. Le nombre de contaminés est ainsi passé du 11 338 le 25 juin à 28 500 le 5 août, soit 17 162 de nouveaux cas confirmés en 41 jours ! 11 338 malades en 115 jours contre 17 162 en 41 jours il y a effectivement de quoi s’inquiéter. Même son de cloche côté décès qui sont passés de 217 à la date du 25 juin à 435 le 5 août. Soit 218 morts en 41 jours contre 217 en 115 jours !
Que s’est-il passé ?
D’abord, il y a le relâchement qui a suivi la première phase d’allégement du confinement le 25 juin et surtout la troisième phase qui a débuté le 20 juillet. Ces deux phases de déconfinement ont été dictées par le souci des autorités d’éviter l’asphyxie d’une économie fragile. Mais elles ont fait que des usines de câblage et de montage de voitures (Renault) à Tanger, Casablanca, Settat, Berrechid ainsi que des unités de traitement des fruits rouges à la commune de Lalla Mimouna? (Province de Kénitra), sans perdre de vue des hypermarchés (comme à Fès) et une usine de chaussures à Casablanca, se soient transformés en clusters épidémiques qui ont affolé le compteur des contaminations et des décès. De même ces deux phases d’assouplissement ont été ressenties par une partie de la population comme un signe que la vague est passée, d’où le fait que des milliers de Marocains se sont rués vers les plages et les cafés ou sur les autocars pour passer la fête du mouton loin de chez eux sans aucun respect des mesures de prévention requises. Toutes ces explications ici résumées sont fournies par les responsables et relayées par la presse jusqu’à l’essorage. Mais rien ou presque n’a été dit sur certains modes de transmission du virus qui ont alourdi le bilan des contaminations et des morts. Exemple : on nous dit que sauf forte chaleur il est déconseillé d’allumeur la climatisation et qu’il est préférable d’aérer les chambres et les bureaux en ouvrant les fenêtres. Les gens ne comprennent pas le lien entre la clim et la Covid-19. Est-ce que la fraîcheur dope la virulence du virus ? Est-ce que la clim accélère la circulation du virus ? Il y a un peu de tout ça mais ça ne suffit pas. En fait les cas asymptomatiques qui portent le virus sans présenter les signes de la maladie (toux, éternuement, fatigue, mal à la poitrine et à la gorge, perte de l’odorat et de l’appétit, diarrhée…) représentent de 25 à 90 % du total des cas testés positifs. Dans certains pays ce taux atteint 98 % comme c’est le cas au Maroc ! Donc on peut supposer qu’à cause du déconfinement des milliers de cas asymptomatiques sont entrés en contact avec des personnes fragiles (d’âge avancé, déficients immunitaires…) et les ont contaminées. Seulement on sait que les asymptomatiques contaminent rarement leur entourage saut contact direct (embrassades, éternuement, toux, bavage, poignées de main …). Alors qu’est-ce qui fait qu’un asymptomatique devienne soudainement un contaminateur. La clim pardi ! Surtout si elle est mal réglée à une température printanière, elle peut provoquer chez l’asymptomatique sensible au froid une réaction d’allergie suivie de toux et d’éternuements, d’où la propulsion dans l’air de postillons infectées. CQFD.
Que s’est-il passé ?
D’abord, il y a le relâchement qui a suivi la première phase d’allégement du confinement le 25 juin et surtout la troisième phase qui a débuté le 20 juillet. Ces deux phases de déconfinement ont été dictées par le souci des autorités d’éviter l’asphyxie d’une économie fragile. Mais elles ont fait que des usines de câblage et de montage de voitures (Renault) à Tanger, Casablanca, Settat, Berrechid ainsi que des unités de traitement des fruits rouges à la commune de Lalla Mimouna? (Province de Kénitra), sans perdre de vue des hypermarchés (comme à Fès) et une usine de chaussures à Casablanca, se soient transformés en clusters épidémiques qui ont affolé le compteur des contaminations et des décès. De même ces deux phases d’assouplissement ont été ressenties par une partie de la population comme un signe que la vague est passée, d’où le fait que des milliers de Marocains se sont rués vers les plages et les cafés ou sur les autocars pour passer la fête du mouton loin de chez eux sans aucun respect des mesures de prévention requises. Toutes ces explications ici résumées sont fournies par les responsables et relayées par la presse jusqu’à l’essorage. Mais rien ou presque n’a été dit sur certains modes de transmission du virus qui ont alourdi le bilan des contaminations et des morts. Exemple : on nous dit que sauf forte chaleur il est déconseillé d’allumeur la climatisation et qu’il est préférable d’aérer les chambres et les bureaux en ouvrant les fenêtres. Les gens ne comprennent pas le lien entre la clim et la Covid-19. Est-ce que la fraîcheur dope la virulence du virus ? Est-ce que la clim accélère la circulation du virus ? Il y a un peu de tout ça mais ça ne suffit pas. En fait les cas asymptomatiques qui portent le virus sans présenter les signes de la maladie (toux, éternuement, fatigue, mal à la poitrine et à la gorge, perte de l’odorat et de l’appétit, diarrhée…) représentent de 25 à 90 % du total des cas testés positifs. Dans certains pays ce taux atteint 98 % comme c’est le cas au Maroc ! Donc on peut supposer qu’à cause du déconfinement des milliers de cas asymptomatiques sont entrés en contact avec des personnes fragiles (d’âge avancé, déficients immunitaires…) et les ont contaminées. Seulement on sait que les asymptomatiques contaminent rarement leur entourage saut contact direct (embrassades, éternuement, toux, bavage, poignées de main …). Alors qu’est-ce qui fait qu’un asymptomatique devienne soudainement un contaminateur. La clim pardi ! Surtout si elle est mal réglée à une température printanière, elle peut provoquer chez l’asymptomatique sensible au froid une réaction d’allergie suivie de toux et d’éternuements, d’où la propulsion dans l’air de postillons infectées. CQFD.